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Rêver Beyrouth

Comment interroger et décliner des modèles de cités idéales pour mieux dire le monde?

Les élèves de seconde du Grand Lycée Français du Liban de Madame Frédérique Masson, professeur de français, et Monsieur Stéphane Hobeika, professeur d’Histoire-Géographie, ont réalisé un projet interdisciplinaire pour interroger et décliner des modèles de cité idéale pour construire une proposition utopique. Ce travail a été mené durant le premier semestre de l’année scolaire 2014-2015, dans le cadre de l’enseignement d’exploration « Littérature et société ». Les élèves ont décliné leur vision de l’utopie à travers un projet réunissant musique, dessins et textes. Il a pour titre :

 « Rêver Beyrouth ou Possibilités du rêve »

Rêve de ville from ItinérairesHumanistes on Vimeo.

La ville de « Beyrouth » est ainsi saisie comme une métaphore et comme le point de départ d’une réflexion sur l’utopie.

La recherche de la définition de la notion et la réflexion sur ce que peut être l’utopie dans notre monde contemporain a permis aux élèves de poser leur regard sur la société, au croisement de l’Histoire, parce que l’utopie est un principe de compréhension de l’histoire humaine et qu’elle est un horizon de l’Histoire, et des Lettres (Art et littérature), parce qu’elle pense le monde, le réfléchit et l’invente dans des écrits marquants.

Les élèves se sont exprimés à travers musique, textes et images (volumes, films,
dessins, images numériques,…), sous la forme d’une production numérique se présentant comme la synthèse du travail réalisé au cours de la séquence d’enseignement.

Le film est accompagné d’une composition originale (en stop motion). Elle a été composée isolément mais il se trouve qu’elle rythme parfaitement le travail plastique. En doublant la première mesure (marquée par le son d’un battant de volet qui s’ouvre),  cette création s’est donc substituée à la composition originale (des accords guitare électrique et piano).

Les élèves ont volontairement préféré dissocier le projet vidéo de la chanson en choisissant de ne pas faire défiler les paroles en fin de vidéo, car ils craignaient  que le « film » soit alors trop long et lasserait.

D’autre part, l’interprétation de sa propre chanson par l’élève, viendrait selon eux, à moins d’être chantée en live, parasiter la réception du stop motion. Ils préfèrent donc une version enregistrée à part.

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Plan de séquence

plansequencebeyrouthJPG

Le Slam « rêver Beyrouth »

L’anthologie et les programmes