Archives mensuelles : mai 2015

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Ecrit d’invention à partir de la séquence « Imagine que tu es une femme »

Rappel du sujet  :

2/ Vous écrirez un extrait du roman d’amour que l’auteur tente d’écrire. Vous insérerez des passages qui ne pourraient pas être publiés en Iran et utiliserez les modes de contournement de la censure évoqués (mots ou phrases barrées ; utilisation d’images et de périphrases…)

La lune s’est levée sur Téhéran. Dara, seul dans son lit, pense à Sara. Elle passe la soirée avec son prétendant et le pauvre est abattu. Au fond de ses entrailles, il sent une douleur sourde qui bourdonne jusqu’à ses oreilles. Il en veut de tout son être à cet inconnu qui lui vole sa bien-aimée… Il se retourne dans son lit, et fait disparaître son visage dans l ‘oreiller. Il voudrait assassiner cet homme, puis partir très loin. Loin de Sara, loin de ce pays maudit, loin du monde qu’il connaît.

 

Mais alors que son esprit s’évade, une odeur  de femme le réveille de sa torpeur. C’est le parfum de Sara, qu’il connaît si bien. Celui qui sent lorsqu’il se trouve près d’elle, lorsqu’il se penche vers son cou, lorsqu’elle réajuste son foulard.Il se lève d’un bond et la cherche. Mais, bien sûr, elle n’est pas là. Pure invention de son imagination.

 

Abruti par la fatigue, l’alcool et la colère, il se laisse lourdement retomber sur son matelas.

 

Il plonge alors dans un rêve étrange. Un rêve où Sara à la chevelure libre et dansante le regarde avec ce regard dont seul les iraniennes sont capables. Il souhaite s’approcher d’elle mais, dans un balancement de hanches, la jeune fille s’enfuit. Il la poursuit à travers les rues de Téhéran jusqu’à un luxuriant jardin. Là, un serpent endormi lové dans du tissu se laisse bercer par la musicalité de sa voix féminine. Mais, sous une caresse, le serpent se redresse, sort de sa cachette et se glisse, s’insinue dans le cœur chaud du berceau de chair.

*

« Où est notre destin ?

-Je ne sais pas. Demande à notre destinée ! »

En fait, si Dara avait réglé son pas sur celui de Sara c’est peut-être parce que lui prit la folle idée qu’il serait tellement agréable d’ETRE Sara, à sa place, dans son corps. Si ces échanges de personnalité que l’on voit dans les films comme Shreck n°3, film que Dara se procurait régulièrement, étaient possibles, Dara en serait très heureux : il pourrait être toujours avec elle, la voir, la toucher. Car si on ne peut pas rencontrer l’autre, ne vaut-il pas mieux tomber amoureux de soi-même ?

Dara se sentait très bien près d’elle ; il ne savait même plus s’il vivait dans un rêve, s’il était couché dans son lit dans sa demeure ou s’il marchait bel et bien près de Sara. Il  avait l’impression de sentir sa chaleur. Ou était-ce une illusion ? Le jeune homme pensa au mariage pour ôter le péché mais n’en parla pas, par peur de choquer la jeune fille ; Dara se recula et regarda l’ombre noire devant lui. Il essaya de l’imaginer avec un chemisier simple et un pantalon, mais sans succès.

Pourquoi barrer ces mots, me demanderez-vous ? Il n’y a aucun mal à s’imaginer quelqu’un vêtu d’une façon décente ? Un homme aurait plutôt tendance à s’imaginer des femmes nues, me direz-vous. Eh bien je vous rappellerai qu’en Iran il y a la République islamique.

Sara ralentit et lui demanda pourquoi il s’arrêtait. Il était dans la lune, répondit-il. Dara repensa à cette histoire de destin. Avaient-ils un avenir ? Pourrait-il s’unir par le mariage avec l’être aimé ? Pourraient-ils un jour avoir des enfants ?

Toutes ces questions défilèrent dans sa tête. Il n’avait qu’une envie ; prendre Sara dans ses bras et le lui demander :

« J’espère, pensa Dara, que notre destinée n’est pas entre les mains d’un minable écrivain censuré… »

« Allo…

-Allô ?

Un long silence s’imposa. Ni elle ni lui n’osaient parler.

-Comment vas-tu ?… Je te dérange ?  demanda Dara, la gorge nouée.

-J’ai essayé de t’appeler tout à l’heure, répondit-elle d’une voix à peine audible

-Je ne savais pas quoi faire depuis qu’on s’est vus… . Je me sens seul. .. Tu as vu Simbad ?

-Tu sais, c’est toi que j’aime… Mes parents veulent que je l’épouse. Je ne sais plus quoi faire.

-Sara, tu es tout pour moi : le ciel, la terre, la lune, le soleil. Je voudrais tellement te serrer dans mes bras… »

Les deux jeunes gens se sentaient nourris en présence l’un de l’autre et désiraient à tout prix se revoir. Dara parla de ses rêves où Sara n’avait pas de voile et Sara de ses rêves où elle était une fleur.

Demandez-moi : Que voulez-vous dire ?

Afin que je vous réponde :

En Iran règne la censure des mots et des mœurs  et donc un couple non marié n’est pas accepté. Pour décrire deux personnes qui s’embrassent et qui s’aiment, on utilise le champ lexical des fleurs, des fruits et de la nature. Cela peut donner, de façon métaphorique :

« Le coquelicot flatté entrouvrit ses pétales et laissa le vent pénétrer son cœur frêle. Malgré la douceur inouïe de la brise matinale, les pétales se déchirèrent et le souffle chaude de ce vent d’été la fit frissonner de bonheur ».

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Ecrit d’invention à partir de la séquence « Imagine que tu es une femme »

Rappel du sujet :

1/ Le censeur Monsieur Petrovitch a lu le roman de S. Mandanipour. Il écrit à l’auteur pour lui faire part de ses réactions et pour lui donner sa décision en ce qui concerne la publication de ce texte. Vous ferez allusion à certains passages de l’œuvrCher Monsieur Mandanipour,

Je viens de lire votre audacieux roman d’amour. Comment avez-vous osé l’écrire ? Vous autres romanciers ne respectez ni les règles, ni la pudeur de cet humble pays, l’Iran.

Quelques petits « détails » dans votre idylle amoureuse me tracassent. Sara et Dara sont bien trop proches. Et, premièrement, ils se parlent ! Or ne savez-vous pas qu’ici, dans notre magnifique pays, il est inadmissible qu’un homme et une femme se parlent sauf s’ils sont parents proches ou mariés ?

Au tout début de votre roman, Sara et Dara se parlent par le biais de livres. Sara lit La chouette aveugle, un livre interdit dans notre république. Et non seulement elle le lit grâce à un vulgaire vendeur de livres interdits, mais elle ment en disant devoir se le procurer pour l’université. Même après quelques pages, nous voyons bien que cette Sara n’est pas une jeune fille responsable et  honnête. Ce passage-là, vous le comprendrez, sera donc censuré.

Evoquons maintenant la façon dont Dara et Sara communiquent : en pointillant des lettres dans des livres (interdits !) pour former des phrases… L’idée est ingénieuse, je dois le reconnaître. Mais aussi très immorale et dangereuse ! Dans le chapitre « Mort à la dictature, mort à la liberté » (ce nom de chapitre sera aussi censuré au vu des termes employés, nous l’appellerons donc « 1 »), nous apprenons que les points laissés par Dara sont violets. Violets, dites-vous ? Comme la couleur ? Vous l’écrivez, mais compte tenu du passage où il communique avec Sara, le terme peut prendre un tout autre sens, immoral, interdit et odieux ! Les mots me parlent, vous savez… Ils me disent des choses que l’auteur essaye de cacher… Ce passage sera donc censuré : je ne veux pas que les Iraniens aient des pensées… violettes.

Je lis ensuite, dans un chapitre dont le titre-même ne peut qu’être censuré lui aussi, « Sara et Dara ont décidé de se rencontrer dans un cinéma », « les voilà assis dans l’obscurité ». Vous fichez-vous de moi, Monsieur Mandanipour ? Premièrement ils ne peuvent en aucun cas se croiser, se regarder ni même se parler. Et vous, vous les faites rentrer dans un cinéma ? Il s’agit d’une grave atteinte à la morale. Si les jeunes lisent cela, ils auront eux aussi envie de se donner des rendez-vous illégaux. C’est inacceptable. Ensuite, vous écrivez qu’ils sont assis dans l’obscurité ! Une jeune fille et un jeune homme, ainsi, dans une pièce sans lumière ? Quelle honte pour notre pays ! Qui sait ce qu’ils peuvent faire dans le noir ? Le mot « assis » m’a dit qu’ils étaient l’un sur l’autre et « l’obscurité » a rétorqué qu’on ne pouvait pas les voir. Oui, Monsieur Mandanipour, je m’y connais en mots, ils me parlent et vous trahissent ! Je n’ai donc qu’une chose à dire concernant cet extrait : censuré !

Au début de ce même chapitre, Dara dit à cette délinquante « Je t’aime mais je ne veux plus jamais te revoir ». Amoureux ! Que connaît-il donc de l’amour ? Il est bien trop jeune et insolent pour connaître l’importance de ce mot. Car l’amour, Monsieur, est le sentiment que l’on porte à nos parents, à notre pays et non à une délinquante à qui on ose adresser la parole ! Cet extrait sera donc supprimé : je ne souhaite pas que les jeunes lecteurs pensent connaître l’amour à cause de votre histoire stupide.

En résumé, cher Monsieur, vous l’avez sans doute deviné, je n’ai pas du tout apprécié votre roman. Vos chapitres sont immoraux, remplis d’atteintes aux bonnes mœurs et à notre République islamique. Vous autres écrivains devez cesser de déjouer mes règles. Vous n’êtes d’ailleurs pas un écrivain mais un homme trop rempli d’idées occidentales. Votre ouvrage ne sera donc pas publié et vous êtes dès maintenant dans l’obligation de détruire tout exemplaire ou note évoquant de près ou de loin cette histoire de mauvais goût.

 

Avec mes respects,

M. Petrovitch

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Ecrit d’invention à partir de la séquence « Imagine que tu es une femme » :

Rappel du sujet:

1/ Le censeur Monsieur Petrovitch a lu le roman de S. Mandanipour. Il écrit à l’auteur pour lui faire part de ses réactions et pour lui donner sa décision en ce qui concerne la publication de ce texte. Vous ferez allusion à certains passages de l’œuvrCher Monsieur Mandanipour,

Je vous écris suite à la lecture de votre roman, celui dont l’histoire est celle d’une jeune fille appelée Sara et d’un prénommé Dara.

Je ne suis pas contre un roman d’amour si celui-ci est conforme. Mais parlons conformité.

Je peux relever dans votre ouvrage un bon nombre de passages non acceptables eu égard aux lois que j’applique. Vous, écrivains, cherchez toujours à rendre l’imagination des lecteurs plus abstraite. Par ces mots vicieux et imprécis, les lecteurs ne peuvent que se perdre et imaginer ce qu’ils veulent. Dans un roman d’amour, toutes les raisons leur sont bonnes pour sombrer dans le fantasme et l’érotisme. Je vous montre : «  Dara boit son thé à petites gorgées. Sara dit : « Il est très chaud. » Dara répond : « Le mien aussi ». » Avec trente ans de métier, je suis tout à fait apte à comprendre ce genre de message caché et je refuse que vos futurs lecteurs tombent dans le péché car ils comprennent, comme moi, ce sens détourné.

 

Je tiens à souligner, maintenant, ces passages incitant clairement à la résistance et aux activités de rébellion qui ont lieu en ce moment-même dans notre pays.

Pourquoi Sara et Dara devraient-ils faire partie de ces militants qui refusent un gouvernement tel que le nôtre ? Ne serait-il pas plus simple d’inventer une histoire entre deux jeunes gens dignes de bons pratiquants, sans idées malsaines ? Oh, mais j’ai bien compris que la facilité n’était pas une chose à laquelle vous tenez ! Je suis obligé de censurer ces pensées qui sont sûrement les vôtres, à mon grand désarroi… Le but n’est pas de vous pousser à réécrire votre roman, non, celui-ci me semble correct dans l’ensemble, mais certaines parties me paraissent impossibles à éditer !  « Sara répond : « Comment peux-tu rester silencieux alors qu’on m’a forcée à porter ce foulard ? » ». Réfléchissez, voyons ! Vous êtes un bon écrivain, et le pouvoir des bons écrivains est de nous projeter dans l’histoire, de nous faire vivre l’aventure de Sara et Dara, de se sentir Sara et Dara, de penser Sara et Dara. Imaginez ces jeunes filles dans la peau de Sara, qui en lisant cette phrase de votre livre, ont cette pensée horrifiante, celle de ne pas porter leur foulard. Vous me direz peut-être qu’une pensée n’est rien de grave, mais celle-ci est pourtant un crime, un crime contre toute une nation, Monsieur Mandanipour.

Certains passages m’ont choqué, et en choqueraient d’autres. Mon travail est de censurer ce qui mérite de l’être. Vous serez donc prié de me retirer les propos indécents dont la nudité ou toutes descriptions trop ambiguës, ainsi que les propos que je juge sexuels donc interdits (« Pour deux vierges, de tels contacts sont à la fois agréables et frustrants. »), et vous oblige également à retirer vos commentaires sur notre société du type  « Les étudiants reçoivent toujours des coups de matraque ». Pourquoi donner une vision négative comme cela ? L’Iran est un beau pays plein de richesse, je défends qu’on salisse son image.

 

Je pense avoir été assez compréhensible pour que vous puissiez corriger vos erreurs et vous encourage de tout cœur à continuer. Mais soyons clair, si des modifications n’ont pas été faites je serai contraint d’interdire la publication de votre roman.

 

Avec mes sincères salutations,

Mr Petrovitch

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Ecrit d’invention à partir de la séquence « Imagine que tu es une femme » :

Rappel du sujet :

1/ Le censeur Monsieur Petrovitch a lu le roman de S. Mandanipour. Il écrit à l’auteur pour lui faire part de ses réactions et pour lui donner sa décision en ce qui concerne la publication de ce texte. Vous ferez allusion à certains passages de l’œuvrMonsieur Mandanipour,

Ma curiosité et mon sens des responsabilités concernant la corruption des jeunes lecteurs m’ont poussé à lire votre roman.

Vous savez comme moi qu’écrire une histoire sur un brûlant sujet tel qu’une relation entre les deux sexes est interdit. D’ailleurs je ne pense pas qu’évoquer la manière par laquelle les deux jeunes gens se sont rencontrés soit une bonne idée. Je crains que cette ruse n’inspire d’autres jeunes adultes désireux de vivre eux aussi une histoire passionnelle, de ressentir les émotions et les sensations d’un amour fougueux et qu’elle corrompe la république islamique, tout comme vos personnages.

Les lettres que s’échangent Dara et Sara aux pages 36 à 41 sont trop désinvoltes à mon goût et aucun jeune homme ne devrait s’adresser de cette manière au sexe opposé. La littérature inspire, nous transporte dans un autre monde, un autre univers, et je ne pense pas que l’Occident, qui apparaît trop souvent dans votre roman, influence positivement nos lecteurs. La jeunesse iranienne a besoin d’apprendre, de découvrir et surtout de comprendre que l’univers de vos personnages ainsi que la vie que vous exposez n’est pas le bon chemin à suivre. Non, ne détournez pas les bonnes âmes vers le péché qui les mènera à leur perte. Le péché charnel que vous évoquez est totalement déplacé. Certes, je vous l’accorde, vous avez fait preuve de malice et d’intelligence en essayant de représenter ce côté malsain sous la forme d’un rêve mais les faits demeurent, les mots sont écrits et la faute est bien présente.

De plus, je vous trouve bien ambitieux de vouloir publier ce récit en Iran tout en critiquant, de façon certes subtile, notre pays et nos traditions. Vous pouvez tromper certains lecteurs mais je sais lire entre les lignes et comprendre combien vous donnez une image péjorative et fausse de notre Iran adoré. Votre écriture ne met pas en avant tous les bienfaits de notre république islamique et se contente de montrer l’ancienne Perse comme un lieu sans vie, sans émotion – que dis-je, comme une prison où les sexes opposés sont séparés, où la censure prime sur les libertés. .. Mais notre société iranienne a instauré ces règles pour nous préserver. Pour nous préserver de cette influence occidentale et de ces films hollywoodiens que vous citez à de nombreuses reprises ; pour nous préserver du péché charnel, du danger.

Le voile – auquel vous faites référence plus d’une fois –  a été institué afin de ne pas dévoiler à autrui le corps de la femme. L’enveloppe charnelle ne pousse qu’à la tentation et à la perte de valeurs et de bon sens. C’est pour cela aussi que nous avons barré les parties du corps dénudées dans les magazines venus de cet Occident obscène. Si vous voyez en cela des mesures strictes d’un régime totalitaire, j’aimerais savoir où sont vos limites et quelles sont vos valeurs. C’est pourquoi il faudrait revoir certains de vos passages car au lieu d’exposer les actions de vos personnages comme des règles ou des contraintes qui s’opposent à la liberté de nos frères et sœurs, il faudrait montrer que ces principes sont là pour nous permettre de conserver nos valeurs fondamentales et de nous éloigner de la mauvaise influence américaine. J’ai d’ailleurs noté un passage qui ne m’a pas plu et que je trouve très déplacé. Je ne pense en effet pas que la venue d’une bande de garçons sous la fenêtre de votre protagoniste féminine représente l’attitude correcte et saine d’un  adolescent ou d’une adolescente qui se laisserait courtiser tel un produit, sans protestation.

Vous devez penser que je ne suis qu’un homme sans cœur ni émotion, qui use les ciseaux de la censure pour briser des rêves et des espoirs d’écrivains qui ne verront leur livre que dans un sombre et lugubre bureau accompagné de bien d’autres romans dont les pages ne seront jamais tournées…

Mais vous vous trompez. Je ne suis qu’un homme qui essaie de préserver le peu de valeurs qui persistent dans ce monde qui semble avoir perdu la notion de la normalité, de limites… Non, encore une fois, je ne veux pas d’un Iran américain !

Je vous encourage toutefois à poursuivre votre œuvre ne suivant mes précieux conseils et en faisant en sorte que vos mots ne soient plus des péchés mais une force, une lumière qui nous guiderait sur la bonne voie.

Veuillez recevoir, Monsieur Mandanipour, mes salutations distinguées,

Monsieur Petrovitch

P.S. Je vous félicite tout de même pour vos périphrases et métaphores… qui ne m’ont pas échappé !

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Production mutimédia : les résultats du vote, lycée Montebello-Lille, seconde 7

Retrouvez ici à la fois le carnet de bord relatant le travail effectué par la classe, sous la conduite de Madame Gwen-Aëlle Geffroy, professeur de Lettres, et la réalisation finale révélant les résultats des délibérations.

Pour construire ce travail, les élèves se sont inspirés du célèbre poème de Kipling « if », et en groupes et lors des séances d’Aide Personnalisée, ils ont rédigé leur texte. Ils ont voulu montrer, au-delà de leurs différences, l’unité de toutes les productions reçues en scandant leur texte avec l’anaphore  « Vous avez su… Vous avez su… » et en la concluant par cette citation à la manière de Rudyard Kipling « Vous êtes des humanistes (mes frères)». Ils ont également eu à coeur d’évoquer séparément chacun des projets, par ordre de classement, en en montrant les qualités et en justifiant leur choix.

Enfin, pour mettre en valeur à la fois leurs idées et la qualité des projets reçus, ils ont choisi une musique pour lire le texte en lui donnant autant d’expressivité que possible puis en ont effectué un montage vidéo, que voici :

evaluationsecondeMontebello5 from ItinérairesHumanistes on Vimeo.

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Les résultats du vote-Lycée Montebello, Lille, 1ère S3

Voici le projet vidéo, établissant le résultat des délibérations des élèves de première S, la première S3, de Madame Gwen-Aëlle Geffroy dans le cadre du concours « Dis-moi le monde ».

Bien plus que le seul résultat d’un travail de délibération, retrouvez ici le dialogue que les élèves ont nourri avec les productions qui avaient été soumises à leur jugement, à l’occasion de séances en classe entière et en Accompagnement Personnalisé.

Ils ont choisi les images qui à leurs yeux révélaient au mieux leur réflexion sur l’humanisme, telle qu’elle a pu se développer au fur et à mesure de leurs rencontres avec les différents projets à évaluer et des activités réalisées pour leur permettre de se les approprier. Ils ont produit en parallèle un texte pour décrire chaque image, à la manière d’une liste inspirée du prologue de la pièce de Jean-Pierre Siméon, Témoins à charge : « Il y celui, celle, ceux qui…. ». Ils ont ensuite scénarisé leur travail pour rendre compte de leur évaluation, de leur pensée et de leur jugement en associant images, musiques, textes écrits et dits.

Retrouvez ici le carnet de bord complet du travail effectué par la classe pour arriver à cette évaluation finale.

 

jurymontebello from ItinérairesHumanistes on Vimeo.

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Le palmarès du concours « Dis-moi le monde » 2014-2015

 

Premier prix PRIMAIRE

Production récompensée 

Course contre l’indifférence 

Projet réalisé par l’école d’entreprise Kaluga en Russie sous la direction de Yann Meur

Evaluation du jury 

Evaluation réalisée par une classe de 6ème du collège Pierre Mendès France de Tourcoing en France, sous la direction de Caroline Thebault, consultable au lien suivant et dont voici carnet de bord et quelques extraits du blog réalisé pour construire ce travail d’évaluation.

https://storify.com/profsteinmetz/dis-moi-le-monde-l-avis-d-un-jury

Premier prix COLLEGE 6ème

Production récompensée 

Un rêve d’hospitalité

Projet réalisé par le lycée français d’Alexandrie en Egypte, sous la direction de Franck Hoyer

 

 

Evaluation du jury

 

Evaluation réalisée par une classe de 6ème du collège Pierre Mendès France de Tourcoing en France, sous la direction de Caroline Thebault, consultable au lien suivant et dont voici carnet de bord et quelques extraits du blog réalisé pour construire ce travail d’évaluation.

https://storify.com/profsteinmetz/dis-moi-le-monde-l-avis-d-un-jury

Premier prix COLLEGE 5ème

Production récompensée

Avec des SI, je referais le monde

Lycée français de Grand Canaria en Espagne, sous la direction de Alexia Duault et de Elodie Turpin (professeur documentaliste)

 

Evaluation du jury

Evaluation réalisée par une classe de 5ème du collège Albert Ball de Annoeulin en France, sous la direction de Hélène Lentieul, dont voici carnet de bord et les travaux complémentaires réalisés par les élèves au lien suivant : 

http://fr.padlet.com/hl66/gy8wjjpy4osf 

Premier prix COLLEGE 4ème

Production récompensée 

 Un cabinet de curiosités

Projet réalisé par le lycée français de Tripoli au Liban, sous la direction de Pierre-Yves Barry et Pierre Granello

Evaluation du jury 

Evaluation réalisée par une classe de 3ème du collège Jules Verne de Grande-Synthe, en France, sous la direction de Olivier Markwitz, dont voici le  résultat. 

Premier prix COLLEGE 3ème

Production récompensée

Rester humain face à la barbarie

Projet réalisé par le Grand Lycée Franco  Libanais, sous la direction de Mesdames Ghorra et Ouema

Evaluation du jury 

Evaluation réalisée par une classe de 3ème du collège du Pévèle à Orchies sous la direction de Véronique Caille, et dont le carnet de bord est accessible au lien suivant :

http://fr.padlet.com/xila_petitjean/km5q1wc7zpqy

Premier prix LYCEE Seconde

Production récompensée

Rêver Beyrouth

 

Projet réalisé par le Grand Lycée Franco  Libanais, sous la direction de Frédérique Masson

Evaluation du jury 

Evaluation réalisée par 6 élèves du lycée français international AFLEC de Dubaï sous la direction de Pascal Graveleau

Premier prix LYCEE Première

Production récompensée

 

Le monde sous toutes ses l’attitudes

 

Production réalisée par le lycée français de Palma en Espagne, sous la direction de Stéphanie Jaunet, Karine Corlay et Mathilde Archambault

Evaluation du jury

 

Evaluation réalisée par une classe de seconde du lycée Gambetta d’Arras en France, sous la direction de Adeline Liébert-Fabrici, et dont voici carnet de bord.

Autre évaluation, sous la forme d’un projet vidéo, réalisée par une classe de première du lycée International Montebello de Lille en France, sous la direction de Gwen-Aëlle Geffroy, accompagnée de son carnet de bord.

 

                 

 

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Contre l’indifférence

Comment sensibiliser de jeunes élèves aux valeurs humanistes?

Tel fut l’objectif de l’école d’entreprise de Kaluga en Russie, et de quatre  de ses professeurs, Nicolas Rey, Peggy Rollet, Pierre Dulout et Yann Meur. Ils ont  fait travailler ensemble 32 élèves de l’école maternelle jusqu’au CM, pour les amener à débattre de 4 grandes valeurs humanistes à leurs yeux : estime de soi et des autres, solidarité, dignité, altruisme.

Vous pouvez retrouver les grandes étapes du projet dans le carnet de bord joint ici, réalisé par l’équipe de l’école.

Il a pour titre :

« Contre l’indifférence »

 

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Des humains : comment vivre son humanité au quotidien ?

Comment vivre son humanité au quotidien?

22 élèves de seconde du lycée français de Palma, sous la conduite de leurs professeurs de français et d’Histoire-Géographie -Mesdames Floriane Roux et Esther Cruz-Perez- ont réfléchi aux valeurs fondamentales qui fondent l’humanité selon eux: tolérance, respect de l’identité, liberté, responsabilité, sociabilité, recherche de bien commun. Il a pour titre :

Des-humains

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Dessine-moi le monde

Comment faire des hommes des hommes libres, libres de s’exprimer, de penser, de s’unir ?….

Telle est la question à laquelle 25 élèves de première du lycée français de Palma, sous la direction de leurs professeurs de français et ECJS et d’Espagnol, Mesdames Stéphanie Jaunet et Karine Corlay, se sont proposés de réponse en écho à cette citation de Claude Lévi Strauss : « un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres êtres avant l’amour propre ».

Le travail proposé a eu pour objectif de faire  l’être humain la valeur centrale, en favorisant l’égalité des chances pour tous, en reconnaissant la diversité comme une richesse, en s’opposant à toute discrimination et en luttant contre toute forme de violence, en favorisant les libertés d’expression et de pensée.
Toutes ces proposition ont fini par former un style de vie et un mode de relations de la plus haute valeur afin de devenir réellement libres.

 Il a pour titre :

« Le monde sous toutes ses l’attitudes » »

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l’anthologie et les programmes