Rappel :
Lors de l’étude du « Journal de Zlata », il s’agit de confronter les élèves à l’écrit d’argumen-tation.
Cette étape fait logiquement suite à l’exercice de mise en voix et qui a permis aux élèves d’analyser leur réception de ce récit. On s’appuie donc logiquement sur les enregistrements effectués pour passer à l’écrit :
Le professeur choisit quelques enregistrements afin de les faire écouter à la classe et de les exploiter en vue de construire un paragraphe de commentaire.
Le professeur peut aussi videoprojeter le texte afin de faciliter le travail de repérage qui permettra à la classe de préciser les justifications en analysant par exemple la construction des phrases ou le vocabulaire employé.
Ainsi dans son enregistrement, Camille explique qu’elle veut montrer le contraste entre le calme initial et la peur panique déclenchée par les explosions, elle comprend facilement en regardant le texte que cette opposition entre la tranquillité du début et la confusion qui suit est soulignée par la place de l’adverbe «brusquement » isolé entre virgules au cœur de la phrase de Zlata.
Mina dans son enregistrement met en valeur l’agitation et la peur. La classe remarque que les phrases qui expriment les réactions de panique sont courtes et parfois averbales, la phrase complexe est aussi composée de propositions juxtaposées.
Utilisation des TICE au video projecteur, TBI ou en salle informatique :
Le professeur utilise les fonctions de surlignement du traitement de texte ou du TBI pour mettre en évidence un mot ou une construction.
Le professeur peut alors faire rédiger un écrit synthétisant les impressions de lecture des élèves collectivement ou par binôme.
Une production collective :
Au début du texte, Zlata met en évidence le contraste entre le calme qui règne dans l’appartement et l’agitation qui suit les coups de canon. La conjonction « mais » et l’adverbe « brusquement » mettent en valeur cette opposition brutale entre la tranquillité initiale et le chaos qui suit.
Dès lors, la peur panique s’empare des occupants de l’appartement. Les phrases simples, courtes et averbales ainsi que les propositions juxtaposées traduisent l’affolement de tous : « A un moment, il y a eu une violente détonation. Des vitres volaient en éclats ; des tuiles dégringolaient, il y avait un nuage de poussière. On ne savait pas où aller. » Cette peur panique se change en angoisse lorsque les femmes se réfugient dans la cave et s’inquiètent pour le père : « Tout en pleurant, elle a demandé où était papa, s’il était rentré. » C’est le soulagement qui domine la fin du texte : « On a eu de la chance, car notre toit à nous n’est qu’à une dizaine de mètres. Tout s’est bien terminé. » On devine aussi une pointe de dégoût lorsque Zlata découvre les dégâts causés par le bombardement et par cette guerre qui s’immisce partout, jusque dans les endroits les plus insolites :« On a même retrouvé un éclat d’obus dans la baignoire. »
|
Bilan : compétences mobilisées au cours des différentes activités du projet
Les élèves ont souvent une approche et une connaissance intuitives des textes. La lecture oralisée peut être un moyen d’encourager et d’aider les élèves à interroger et à comprendre les textes. Elle permet aussi de mettre tous les élèves en activité en les accompagnant vers le commentaire écrit et les questions de type brevet.
→Retour vers la mise en voix du journal de Zlata
→Retour vers le déroulement de l’exploitation du texte