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Autour du mot « négritude »

Véronique Perrin

Lycée  Voltaire Wingles

Le  français parlé en Afrique et aux Caraïbes

 

  1. I.               Autour du  mot « négritude »

Questionnaire :

1 . Quelle est l’étymologie du mot « nègre » ?

2. Quel fleuve et quels  pays dérivent directement de cette étymologie ?

3. Quelle est l’étymologie du verbe « dénigrer » ?

4. Comment ont évolué les  connotations liées au substantif « nègre »  ?

5. Origine du mot « négritude » ?

6. Qu’est-ce qu’un nègre littéraire ?

 

Question 1  :  de l’espagnol ou du portugais  negro , « noir » – 1516. Ces mots provenant eux-mêmes du latin « niger », adjectif désignant la couleur noire. Le terme apparaît en France au XVIème S. pour désigner, par métonymie, des personnes à la peau noire. Les Espagnols et  les Portugais ayant été les premiers  Européens à avoir déporté des Noirs comme esclaves , c’est logiquement que le français se calque sur ces langues.   Le mot « nègre » est rare en français avant le XVIIIème s.

Question 2 : le Niger est un état d’Afrique noire qui doit son nom au fleuve Niger.  (idem pour le Nigéria )… Le Niger est-il pour autant le fleuve  noir ? on pense que cette transcription vient d’une mauvaise compréhension du nom local qui désignait ainsi « le (grand) fleuve »

Question 3 : Dénigrer : du latin « dénigrare », qui signifie « noircir » – dénigrer quelqu’un consiste à en parler avec malveillance. La connotation négative est associée au noir.

Questions 4 :  Les connotations  sont, dès l’origine,  négatives, le mot désignant  une population « inférieure », vouée à l’esclavage,  même si certains défenseurs des droits des Noirs ont tenté de donner un sens positif au mot, comme Voltaire, dans Candide, quand il valorise le Nègre de Surinam.  Dès le XVIIème S., le mot désigne un homme que l’on fait travailler durement, sous la contrainte. Sens que l’on retrouve dans l’expression « travailler comme un nègre ». Avec le développement des théories raciales au XVIIIème S., les scientifiques de l’époque désignent ainsi les populations africaines ou d’origine africaine, et en font une variante de l’espèce humaine. Néanmoins, au XXème S., le mouvement de la Négritude a voulu revaloriser ce mot. Par exemple, quand on parle d’ « art nègre », l’adjectif n’est pas péjoratif.  Malgré tout, le substantif tend à disparaître au  XXème S., au profit du mot « noir », auquel on ajoute une majuscule à partir des années soixante. Les euphémismes se multiplient aussi comme « personne de couleur » afin d’éviter  toute accusation de racisme. Dans le langage familier, l’anglicisme « Black » s’est répandu, comme une marque identitaire. Tout se passe comme si la langue américaine, idéologie dominante, diffusait son aura sur tout ce qu’elle nomme…

Il est amusant d’envisager qu’au Canada,  White nigger   est un oxymore pour désigner un Québécois. Tout se passe comme si  le mot « nigger » conservait à tout jamais sa connotation péjorative, au-delà même de l’idée de couleur ! A l’inverse, à Haïti, première République noire au monde, fondée par des esclaves évadés (des marrons), le mot créole Nèg désigne encore aujourd’hui un « gars », indépendamment de sa couleur de peau. Les mots sont donc bien des vecteurs idéologiques.

Question 5 : Négritude :  terme forgé dans les années 1930. Le terme désigne une revendication identitaire des intellectuels noirs francophones qui ont souhaité  revaloriser le mot. Dans une interview accordée au Monde, A. Césaire raconte l’origine du terme :

Le mot « nègre » était insultant.
Mais ce n’est pas nous qui l’avions inventé. Un jour, je traverse une rue de Paris, pas loin de la place d’Italie. Un type passe en voiture : « Eh, petit nègre ! » C’était un Français. Alors, je lui dis : « Le petit nègre t’emmerde ! » Le lendemain, je propose à Senghor de rédiger ensemble avec Damas un journal : L’Etudiant noir. Léopold : « Je supprimerais ça, on devrait l’appeler Les Etudiants nègres. Tu as compris ? Ça nous est lancé comme une insulte. Eh bien, je le ramasse, et je fais face. » Voici comment est née la « négritude », en réponse à une provocation.  –  (propos recueillis par Francis  Marmande, article paru dans l’édition du  Monde  du 17.03.2006)

C’est donc par défi et provocation, que les poètes se sont réappropriés le mot, pour marquer leur identité. D’une façon générale, le mot s’emploie encore aujourd’hui dans des expressions consacrées ou dans le sens identitaire qui s’est développé au XXe siècle

Question 6 : « un nègre (littéraire) » : auxiliaire qui effectue le travail d’un commanditaire qui s’en attribue le profit. Ce sen  est connu dès le XVIIIème S. même s’il n’apparaît pas encore dans les dictionnaires.

 

 

  1. II.             Un français châtié 

Comme le point à l’allongée du bras ! (Césaire)

Les textes de Césaire, Senghor et autres poètes francophones surprennent par leurs tournures lexicales. S’agit-il seulement  d’effets de style individuels ?

Voici un autre exemple tiré encore  du Cahier d’un retour au pays natal :

 

« C’était un très bon nègre.

Et on lui jetait des pierres, des bouts de ferraille, des tessons de bouteille, mais ni ces

pierres, ni cette ferraille, ni ces bouteilles…

O quiètes années de Dieu sur cette motte terraquée !

Et le fouet disputa au bombillement des mouches la  rosée sucrée de nos plaies. »

 

ð  « terraqué » est un adjectif littéraire, désignant ce qui est composé de terre et d’eau. « Bombillement » désigne le bourdonnement des insectes, plus particulièrement des abeilles. Ce dernier mot ne se trouve pas dans le Leixis,  chez Larousse,  par exemple.

ð Le français des francophones appris à l’école, la langue de Molière, est une langue plus littéraire, coupée de la réalité vécue.  Cela peut donner une pureté d’expression, voire un caractère suranné à son usage. Il n’y a évidemment pas de cloison entre ce français appris en tant que langue étrangère revêtue du prestige de l’écriture –comme l’est aussi l’arabe− et un français de lettré, apte  à l’expression littéraire et à une expression à la fois parfaitement « française » et profondément africaine (exprimer l’âme noire avec le style nègre en français » écrivait Senghor. (Alain Rey, Mille ans de langue française, X, 3 –  2007)

ð Néanmoins, à côté de ce français littéraire, le français s’est développé sur les territoires colonisés en tant que langue véhiculaire : les nécessités d’une communication orale immédiate – commerce, administration, surtout armée –entre Français et Africains, colonisés, le plus souvent illettrés, suscitèrent des formes adaptées, appelées en France de manière raciste « petit nègre », ou, «sur place et de façon plus fonctionnelle « français tirailleur (ou tiraillou) », et par les linguistes « formes pidginisées », sans jamais  aboutir néanmoins à un créole. (Alain Rey, ibidem)

ð De là sont nées des formes  dérivées, qui ont à cœur de souligner leur écart par rapport au français, en signe de réappropriation et d’affirmation identitaire : Les  spécialistes admettent que les formes jugées inférieures de français (on ne dit plus, et pour cause, français tirailleur, mais parfois faux français) influencent la parole moyenne en français, et pas toujours par difficulté, mais souvent par crainte d’employer la norme extérieure, dite le « gros français », indice de prétention et de soumission post-coloniale au parler d’ailleurs. (Alain Rey, ibidem)

–       Des particularités lexicales :  dans  Le Français d’ici, de là, de là-bas (1998), Henriette Walter  en répertorient quelques-unes. A titre d’exemple :

Pour un Antillais, un Français de France est un « métro », tandis qu’un blanc créole, c’est-à-dire un blanc né aux Antilles, d’une famille y vivant depuis plusieurs générations, est appelé « béké », ou encore « blanc pays ». (…) Quant aux antillais nés et vivant en France, on les appelle là-bas, par dérision, des « Négropolitains » et plus récemment des » Negxagonals ».

Elle souligne aussi des faux amis antillais  : l’adjectif  savant  désigne quelqu’un de « rusé » alors que  grand-grec sera l’équivalent du mot français; les pistaches antillaises correspondent aux « cacahuètes » françaises, les pois tendres aux « haricots verts », les pois verts aux « pois cassés », les figues aux « bananes », etc. Quant au CRS, il désigne un punch typique fait de Citron vert, de Rhum et de Sucre de canne !  De quoi y perdre son latin…

Le français parlé en Afrique abonde en néologismes astucieux : confiturer signifie « tartiner avec de la confiture » ; doigter, « montrer du doigt » ;  gréver, « faire la grève » ; droiter, « tourner à droite », etc. Certaines métaphores sont amusantes : si le premier bureau désigne « l’épouse légitime », l’expression deuxième bureau désigne la « maîtresse ». Le deux-doigts est un voleur très habile, qui arrive à subtiliser un objet avec deux doigts. Mourir dans les cheveux noirs signifie « mourir jeune ». Un poulet-bicyclette est un poulet élevé au grand air. Au Zaïre, les yeux bleus désignent tout simplement de « beaux yeux » et une blonde, une « belle jeune fille », de sorte qu’une blonde aux yeux bleus peut correspondre à une belle femme noire aux yeux sombres.  (tous ces exemples, et bien d’autres,  sont cités par Henriette Walter)

Prolongement 

  1. III.           Jouer avec le français

–       Un petit jeu peut être proposé aux élèves dans le même esprit : il s’agira de traduire le texte suivant, juxtaposant des expressions imagées de différents pays d’Afrique.  Pour ce faire, on conseillera la consultation du site www.tv5.org /Langue française / Expressions imagées d’Afrique francophone

Lui qui jusqu’alors n’a fait que caïmanter, renonce à ses sages préoccupations.  Fini de motamoter !  Il est amouré.  Et l’occasion est trop belle : ce soir, il voit l’élue de son cœur . Ça va ambiancer ! Il se prépare, fait la beauté.  Après mûres réflexions, il sait ce qu’il va lui cadonner :  un  complet-pagne.  Est-ce que cela se fait ? Tant pis, il n’hésite plus et se met en route. Il a enfilé une paire de sans-confiance et marche au pas de caméléon afin de camembérer le moins possible car la route est longue. En chemin, il rêve à son futur bonheur quand il tombe nez à nez avec  un ennuyeux  qui a une  grande bouche. Il voudrait bien s’en débarrasser mais comment faire ? L’autre est un s’en-fout-la-peur qui lui cherche palabre, et il  finit par lui faire mordre le carreau. La vie, c’est caillou !

Les définitions suivantes ont été prises sur le site www.tv5.org

Caïmanter

Faire caïman, caïmanter, caïman, caïmanteur – Côte d’Ivoire
Connaissez-vous les mœurs du caïman ? Ce crocodile, qui vit dans les rivières d’Afrique, attend le départ des chasseurs pour revenir à la surface. Alors, faire caïman ou caïmanter, qu’est-ce que cela veut dire ?
Se lever la nuit, après le passage du surveillant, pour étudier dans le dortoir. Autrement dit, travailler beaucoup. « Pas question d’aller gazer ce soir, faut caïmanter ! » Un caïman ou un caïmanteur, c’est donc, dans l’argot des étudiants, un sacré bûcheur.

 

Motamoter

Motamoter, motamoteur – Cameroun
« C’est du mot à mot » disent, en France, les professeurs quand un élève aligne les mots, de manière mécanique, sans chercher à comprendre ce qu’il lit. Au Cameroun, matomoter c’est apprendre ses leçons mot à mot et le motamoteur est un véritable… moteur à paroles.

 

Etre amouré

Tomber amoureux – Mali

Un garçon (ou une fille) vous a tapé dans l’œil, ça y est, vous avez le béguin. Comment lui dire ? A Yaoundé (Cameroun), vous avouerez : « Je glisse pour toi » ; à Bamako (Mali), vous murmurerez à son oreille : « Je suis amouré(e). »

A Ouagadougou (Burkina Faso), si certains sont kaoté (complètement KO), c’est qu’ils sont victimes d’un coup de foudre. A Kinshasa (Congo), une fille peut vous mettre chaos (sens dessus dessous).

Quand, dans les rues d’Abidjan, un garçon croise une jolie fille, il la complimente ainsi :  » Bellesse, tu m’enjailles trop ! » Ce qui veut dire ? « Beauté, tu me plais grave ! » A qui peut s’adresser pareille douceur ? A une fresnie (jolie fille aux rondeurs fraîches), à un petit modèle (une jeune fille mince au look moderne), à une fille bien culottée (qui a de grosses fesses). A chacun ses goûts.

Parfois hélas ! Les querelles d’amoureux surgissent, ici ou là. Au Sénégal, il se peut que l’on désenchante (de désenchanter). C’est pire que déchanter. On ne chante plus, on n’est plus enchanté, c’est sûr, le charme est rompu.

 

Ambiancer

Un joyeux luron qui aime faire la fête – Afrique de l’Ouest

Ambiancer… c’est s’amuser, faire la fête ou mettre de l’animation dans une soirée : « Ca va ambiancer ce soir ! » Un ambianceur…c’est un joyeux luron, qui aime fréquenter les endroits où l’on fait la fête et y créer une atmosphère de gaieté : « Distribution de cadeaux aux ambianceurs. » Une ambiance… c’est une fête joyeuse, où l’on danse : « je vais à une ambiance demain chez Koffi. Tu viens ? ».
En Côte d’Ivoire, sortir, faire la fête, s’éclater, c’est gazer : « Je vais gazer ce soir… » Les gazeurs, se sont ceux qui aiment ça : « Elle décale trop bien, c’est une vraie gazeuse ! » Décaler ? C’est danser… Un gazoil ? Un endroit branché pour faire la fête : « Je connais tous les gazoils d’Abidjan. » Jolie série imaginée à partir de gazer, verbe que le français familier utilise : « Ça gaze ? » est, chez nous, une manière familière de demander « Ça va ?

Faire la beauté

Faire la beauté – Afrique centrale

Ici et là, en Afrique, on est fort coquet et l’on passe du temps à se faire beau. Au Tchad, on fait la beauté ; au Bénin et au Togo, on fait la galanterie ; en Côte d’Ivoire, on fait le galant. « Avec son costume cravaté, il fait le galant » : cela ne signifie pas que celui-là fait le joli cœur, mais qu’il est élégant. En France, nous ignorons ce sens de galant, il a pourtant été imaginé à partir de gala (grande fête où les participants se doivent d’être élégants). « Un boubou de soie, c’est bien plus galant, mais c’est très cher. »

En Afrique toujours, certains sont même fous d’élégance. A Dakar, (Sénégal) on les appelle des JP. (Jeunes Premiers), à Cotonou, (Bénin) des jaguars (cet animal est très beau, en effet), à brazzaville, (Congo) des sapeurs. Ces derniers sont des accros à la sape… Autant dire qu’ils adorent les fringues. Sape est un mot d’argot français désignant un complet, vêtement masculin élégant. Un sapeur qui se respecte appartient à un SAPE : Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes. Ce sigle est un jeu de mots ! A Brazzaville, la sape, c’est tout un art.

 

Cadonner

Offrir un cadeau – Tchad

Joli mot inventé pour dire « offrir » à partir du mot cadeau.
Les tchadiens ont fabriqué cadonner (donner un cadeau), les Sénégalais ont bricolé cadoter ou cadeauter : « Mon chéri-coco m’a cadeauté un boubou. »

 

Un complet-pagne

Vêtement pour femme – Afrique de l’Ouest

En Afrique de l’Ouest, les femmes disposent d’un joli choix de pagnes. A commencer par le classique complet pagne : corsage, jupe et foulard de tête coupés dans le même tissu. En côte d’Ivoire, chaque pagne a une signification selon son motif. Là, une femme mariée choisira Mari-capable ou Désolée, je suis casée… Une fille célibataire qui cherche un homme préfèrera Liberté totale ou Dommage, tu rates quelque chose… Une fille célibataire qui veut, au contraire, tenir les hommes à distance revêtira Attention, chienne méchante ou Va jouer ailleurs.  Les jalouses ont le choix entre L’œil de ma rivale et Ton pied, mon pied, tu sors, je sors… Porter un pagne, c’est faire tout un cinéma.

 

 

Une paire de sans-confiance

une tong, une claquette, une sandale à lanières – Cameroun
Partout où il fait chaud, les chaussures ouvertes semblent idéales. Quoique…Au Cameroun, la tong s’appelle sans-confiance ; en Afrique de l’Ouest, c’est une tapette ou une pet-pet. En Côte d’Ivoire, les sandales en plastique ont pour nom en-attendant (on les achète en attendant de pouvoir s’acheter de vraies chaussures).

Aller au pas de caméléon

 

Marcher lentement – Congo Brazzaville

Très lentement. Aller au pas de caméléon… c’est avancer comme un escargot.

 

Camembérer

Sentir des pieds – Sénégal

Au Burkina, en ville, on porte des « fermées » (chaussures fermées). Il y a un risque : s’il fait chaud, ça peut camenbérer, comme on dit au Sénégal ! A votre avis, que veut dire camembérer ? Puer des pieds… Au Mali, les élégants choisissent le sentimental, chaussure de ville à bout pointu. Où cela va-t-il se nicher ?

 

Avoir une grande bouche

Être bavard – Niger

Comme partout, en Afrique, il y a des bavards. A Niamey, ceux qui adorent parler ont une grande bouche. Leurs cousins de Bangui (République africaine) ont la bouche qui marche. Et ceux de Cotonou (Bénin) ont la bouche sucrée.

 

S’en-fout-la-peur

 

Téméraire, intrépide – Afrique de l’Ouest

Il n’y a pas plus imagé que intrépide ? Ben si : s’en-fout-la-peur.
Au Congo Kinshasa, il n’y a pas plus court que avoir la frousse ? Ben si : frousser.

 

Chercher palabre

Faire palabre, chercher palabre – Côte d’Ivoire

Palabre a le sens de discussion, oui mais aussi celui de querelle : « Ne te fâche pas, c’est pas palabre ! » En effet, à trop durer, une palabre peut s’envenimer et tourner à la dispute. Il faut alors aller chercher des amis pour régler la palabre (mettre fin au conflit). « – Toi, là, tu cherches palabre, non ? – Si tu étais arrivé à l’heure, je ferais pas palabre. »

Partout en Afrique, on palabre (on discute longuement). Il existe même des arbres à palabres, sous lesquels on s’installe, dans les villages, pour discuter des questions importantes. Palabre vient de l’espagnol palabra qui veut dire « parole ».

 

Mordre le carreau

 

Être vaincu – Burkina Faso

Être battu à plate couture, vaincu… Comme celui qui a été jeté à terre au cours d’une lutte. C’est peut-être pire que de « mordre la poussière », comme on dit en France.

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C’est caillou

 

C’est caillou – Burkina Faso

C’est dur ! Sur le chemin de la vie, il y a des cailloux et l’on peut trébucher

 

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